Mes trois années de lycée se sont soldées par l’obtention d’un baccalauréat STI2D en 2013. Tombé sur la formation par hasard suite à un échec dans mes projets d'études supérieures, je suis arrivé avec des aprioris peu encourageants ; j’ai été très surpris lors des portes ouvertes, entrevoyant un possible avenir scolaire dans cette voie. Pourtant les premiers mois de la formation se sont avérés être une déception, des lacunes dans les matières biologiques et un manque de connaissances en chimie ont mis à mal ma motivation.
Ma scolarité était entre de bonnes mains, mais malgré un corps professoral très présent, je n’arrivais à trouver de finalité à ce BTS…
C’est à l’occasion d’un cours d’informatique, portant sur une présentation d’un métier du domaine au choix, que mes ambitions professionnelles se sont révélées ; je voulais devenir chef de projet « Watsan » (Contraction de « Water and Sanitation » dans le langage humanitaire).
Le BTS est alors un fil logique dans mon évolution professionnelle. C’est au cours de deux périodes de stages mis en place dans le cadre de la formation que j’ai intégré mon entreprise actuelle, Veolia Eau. Après ces douze semaines de stage et un BTS en poche (en juin 2015), je me vois proposer un contrat d’apprentissage au sein de leur campus en région parisienne.
À l’heure où j’écris ces lignes, j’étudie au sein ce de groupe, en licence professionnelle de Management aux Services à l’Environnement.
Mon service est situé sur le site de recherche et de développement sur l’énergie nucléaire ; le CEA de Cadarache. Ma formation se déroule au campus Veolia en région parisienne et j’ai l’occasion de partir en séminaire aux quatre coins de la France afin de me préparer au mieux exigences d’un poste de Manager (responsable d’unité). C’est une formation complémentaire au BTS, qui met de côté la technique pour développer la composante sociale, réglementaire et organisationnelle.
Le BTS Métiers de l’Eau est alors une incroyable force, là où beaucoup de mes collègues de formation pêchent dans les domaines techniques.
Sur le terrain, ces connaissances sont toutes aussi importantes. Elles me permettent une meilleure compréhension des collaborateurs, tout en appuyant mon rôle « d’apprenti » manager au sein de l’équipe.
Et quand on y regarde de plus près, le rêve de devenir chef de projet Watsan n’est plus très loin !
Guillaume MORIN-FORCINA, Janvier 2016